Plus globabement, le secteur de la confiserie affiche un montant de plus de 185 millions d'euros de produits exportés en 2014. Ainsi, les fruits confits à eux seuls ont été exportés, rien qu'au Royaume-Uni, à une hauteur de volume de plus de 4.000 tonnes, ce qui représentait plus de la moitié des exportations. Plus d'un tiers des confiseries fabriquées en France étaient des gommes, gélifiés ou pâtes de fruit. Le volume de consommation apparente de sucreries s'est élevé à plus de 220 mille tonnes pour la même année.
D'autres part, toujours en 2014, on a évalué à plus de 289 millions d'euros la valeur des importations de confiseries et fruits confits. Qui a parlé de « la trêve des confiseurs » ? Vu du côté de la profession, ce terme est paradoxal car, pendant les périodes de fête, ils réalisent une bonne partie de leurs recettes. Le chiffre d'affaires de ce secteur français en 2014 s'élevait en effet à plus de 970 millions d'euros. Le marché distingue la vente des bonbons et sucettes en grandes et moyennes surfaces pour plus de 600 millions d'euros, de celle effectuée par le chewing-gum par exemple, qui en a réalisé la moitié cette même année. Quant aux spécialités de confiserie sucrées, parmi lesquels on dénombre les calissons, dragées, nougats..., elles sont vendues pour un montant de plus de 80 millions d'euros en France.
Du côté des glaces, Häagen-Dazs représentait plus de 10 % des parts de marché de ce secteur cette année-là. Alors que Magnum et Extrême chacun dépassaient les 10 millions d'euros de ventes de 2015. En terme de fréquence d'achat, la marque Carte d'Or a été choisie plus de deux fois pour cette même période.
Ainsi, toutes sortes de friandises se consomment généralement sans modération en France, comme ailleurs. Même si le chocolat demeure la sucrerie préférée des consommateurs dans le monde, il n’en est pas moins que son volume de production a baissé entre les années 2013 à 2014, auprès des plus grands pays producteurs de cacao.