En France, l’instruction est obligatoire à partir de six ans jusqu’à seize ans et ce, pour tous les enfants, qu’ils soient français ou étrangers. Au cours de ce laps de temps, chaque mineur doit donc obligatoirement être scolarisé au sein d’une structure scolaire ou recevoir une instruction par le biais de leurs parents.
Avant leurs six ans, les enfants peuvent néanmoins être accueillis en école maternelle.
Dans le cadre d’une scolarisation publique, les élèves sont soumis à une sectorisation, plus communément appelée la « carte scolaire », c’est-à-dire qu’un élève est affecté dans une école primaire, un collège ou un lycée en fonction de son lieu de résidence.
Pour autant, un parent d’élève peut choisir l’établissement où son enfant étudiera. Il devra alors scolariser sa progéniture dans le système éducatif privé.
Car, au sein du système scolaire français coexistent deux types d’établissements : ceux du secteur public et ceux du secteur privé. Les établissements scolaires publics sont ainsi totalement dépendants du ministère de l’Éducation nationale, tandis que les structures privées jouissent d’une plus grande indépendance tout en étant néanmoins sous contrat d’association avec l’État. Les programmes scolaires sont donc les mêmes dans l’enseignement public, comme dans l’enseignement privé, la valeur des diplômes est la même et les enseignants sont employés par l’État.
Cependant, le directeur d’un établissement privé choisit lui-même ses enseignants, qui, pour leur part, n’ont pas le statut de fonctionnaire, même s’ils sont rémunérés par l’État. Enfin, et c’est la différence la plus importante avec les écoles publiques, les écoles privées sont très souvent liées à une institution religieuse et proposent des cours de religion alors que les établissements publics, eux, sont laïcs.
L’école publique reste majoritairement plébiscitée par les Français, mais la popularité des établissements privés atteint du tout de même les 38 % et même 73 % chez les sympathisants de droite.
L’Éducation nationale est pourtant en crise : elle est chaque année un peu plus critiquée pour son incapacité à transmettre des connaissances essentielles en expression, en sciences ou encore en mathématiques, notamment après chaque publication d'une nouvelle étude PISA.
Mais la principale faiblesse de l’école française est qu’elle ne semble plus être en mesure d’assurer l’égalité des chances entre les élèves. Ainsi, un enfant de cadres ou de personnes exerçant une profession intellectuelle supérieure aura plus de chances d’obtenir le baccalauréat qu’un enfant d’ouvriers.
L’école peut aussi devenir un lieu de véritable souffrance à cause du harcèlement scolaire qui se manifeste le plus souvent sous la forme de moqueries mais peut aller jusqu’aux menaces et même à la violence physique. Les conséquences peuvent parfois être dramatiques pour certains jeunes ne supportant pas ce type d’agressions et d’isolement.
Malgré tout, les Français restent positifs et sont 80 % à garder un bon souvenir de leurs années d’école.