Part des Français prêts à se faire vacciner contre la Covid-19 2020-2021
Vaccin contre la Covid-19 : la course à l'efficacité
Alors que la Covid-19 a fait plus d'un million de victimes dans le monde et que le nombre d'infections ne cesse de croître chaque jour depuis le début de l'année 2020, plusieurs laboratoires ont activement travaillé à l'élaboration d'un vaccin permettant de combattre l'épidémie.
En novembre 2020, plusieurs annonces ont été faites, promettant des vaccins à l'efficacité variable. Ainsi, le vaccin développé par Moderna présente une efficacité de 95 %, de même que celui qui devrait être commercialisé par Pfizer et BioNTech (qui avait d'abord tablé sur une efficacité à 90 %). Plus récemment, le vaccin anglo-suédois ChAdOx1 nCoV-2019 serait efficace à 70,4 %, et particulièrement chez les personnes âgées. Enfin, le vaccin russe Sputnik V affiche un taux d'efficacité de 92 %.
La multiplication des vaccins proposés pour lutter contre l'épidémie de coronavirus peut sembler superflue, mais il n'en est rien : elle permet l'utilisation de différents vaccins à travers le monde avec des efficacités plus ou moins importantes selon les tranches d'âge.
Une défiance à l'égard des vaccins
Si les Français affirment à 91 % leur confiance dans la science, un tiers pourtant se méfient des vaccins. Et bien que la France fasse partie des pays les plus affectés par l'épidémie de Sars-Cov-2, les Français figurent parmi les moins enclins au monde à se faire vacciner contre ce nouveau coronavirus.
Les raisons de ce rejet sont diverses. D'abord, le temps écoulé entre les débuts de la recherche et la distribution de ces vaccins est inédit et suscite la perplexité chez certains. En effet, alors que la majorité des vaccins nécessitent en moyenne sept à dix ans pour être créés, ceux destinés à lutter contre la Covid-19 seront développés puis mis sur le marché en l'espace d'un à deux ans. Les détracteurs de ces vaccins estiment que ce laps de temps est insuffisant pour s'assurer de l'efficacité de ce vaccin sans effets secondaires graves.
D'autre part, l'année 2020 a été le témoin d'une explosion de fake news et de thèses complotistes de tous genres liées au coronavirus. Ainsi, certaines théories pour le moins infondées mais très relayées rendent les GAFAM responsables de cette épidémie dans le but de consolider leur domination économique, sur fond d'incriminations à l'encontre de Bill Gates, accusé d'utiliser les vaccins pour implanter des puces électroniques destinées à surveiller les populations.