
Dans la pratique, les revendications des syndicats concernent surtout les conditions de travail, les rémunérations et les protections sociales. Par ailleurs, depuis 2007, les syndicats doivent être consultés par le gouvernement pour chaque réforme du Code du travail.
Pour défendre leurs positions, ils disposent de plusieurs moyens tels que la négociation, la grève ou encore les manifestations.
Les syndicats sont organisés sur plusieurs échelles : d’abord à un niveau national où les grandes orientations sont fixées, dirigé par un secrétaire national élu. Ensuite, à un niveau local : les syndicats se répartissent en fédérations dans les régions ou départements, et en unions dans les villes ou arrondissements. Pour finir, les syndicats sont composés en section syndicale au sein des entreprises.
Si cinq syndicats seulement sont considérés comme représentatifs (CFDT, CGT, CGT-FO, CFE-CGC et CFTC), il en existe beaucoup d’autres comme par exemple l’Unsa, la FSU ou encore Sud. Ces derniers sont autorisés à former une section syndicale, mais ne peuvent négocier d’accord collectif.
Malgré ce paysage diversifié, le taux de syndicalisation en France n’a cessé de décliner au fil des décennies. Aujourd’hui, il est l’un des plus faibles des pays de l’OCDE et ne dépasse plus les 11 % depuis 1987, loin des 20 % d’adhésions syndicales atteints lors des luttes ouvrières des années 1960 et 1970.
Ce phénomène est notamment l’expression de la baisse de confiance de plus en plus importante des Français dans les organisations syndicales.
De manière générale, les syndicats souffrent d’une image négative auprès des Français, même si leur rôle dans l’obtention d’acquis sociaux est largement reconnu.
Entre rigidité idéologique, difficultés à s’adapter aux transformations du marché du travail, particulièrement aux nouvelles formes d’emploi et soupçons de corruption, les raisons du désamour entre salariés français et syndicats sont nombreuses.
L’affaiblissement des syndicats peut aussi s’expliquer par une culture syndicale française essentiellement fondée sur la revendication et l’affrontement -à l’inverse de certains pays comme l’Allemagne qui privilégient le consensus- créant un climat de défiance entre les syndicats et le patronat peu propices aux négociations.
Or, la désyndicalisation tend à amenuiser la force de frappe des syndicats : leur poids lors des consultations avec le gouvernement est moindre et le suivi de leurs actions n’est plus systématiquement assuré. Pourtant, leur rôle de conseil et de représentation des salariés reste essentiel.
Pour défendre leurs positions, ils disposent de plusieurs moyens tels que la négociation, la grève ou encore les manifestations.
Les syndicats sont organisés sur plusieurs échelles : d’abord à un niveau national où les grandes orientations sont fixées, dirigé par un secrétaire national élu. Ensuite, à un niveau local : les syndicats se répartissent en fédérations dans les régions ou départements, et en unions dans les villes ou arrondissements. Pour finir, les syndicats sont composés en section syndicale au sein des entreprises.
Si cinq syndicats seulement sont considérés comme représentatifs (CFDT, CGT, CGT-FO, CFE-CGC et CFTC), il en existe beaucoup d’autres comme par exemple l’Unsa, la FSU ou encore Sud. Ces derniers sont autorisés à former une section syndicale, mais ne peuvent négocier d’accord collectif.
Malgré ce paysage diversifié, le taux de syndicalisation en France n’a cessé de décliner au fil des décennies. Aujourd’hui, il est l’un des plus faibles des pays de l’OCDE et ne dépasse plus les 11 % depuis 1987, loin des 20 % d’adhésions syndicales atteints lors des luttes ouvrières des années 1960 et 1970.
Ce phénomène est notamment l’expression de la baisse de confiance de plus en plus importante des Français dans les organisations syndicales.
De manière générale, les syndicats souffrent d’une image négative auprès des Français, même si leur rôle dans l’obtention d’acquis sociaux est largement reconnu.
Entre rigidité idéologique, difficultés à s’adapter aux transformations du marché du travail, particulièrement aux nouvelles formes d’emploi et soupçons de corruption, les raisons du désamour entre salariés français et syndicats sont nombreuses.
L’affaiblissement des syndicats peut aussi s’expliquer par une culture syndicale française essentiellement fondée sur la revendication et l’affrontement -à l’inverse de certains pays comme l’Allemagne qui privilégient le consensus- créant un climat de défiance entre les syndicats et le patronat peu propices aux négociations.
Or, la désyndicalisation tend à amenuiser la force de frappe des syndicats : leur poids lors des consultations avec le gouvernement est moindre et le suivi de leurs actions n’est plus systématiquement assuré. Pourtant, leur rôle de conseil et de représentation des salariés reste essentiel.