Ainsi, elle est perçue comme une bonne solution pour préparer la transmission aux héritiers. Cependant, le niveau de connaissance en matière d’épargne immobilière en France reste limité et l’achat d’une résidence principale ou secondaire est l'exemple le plus cité en matière d'épargne immobilière. Les autres produits tels que l’épargne logement (Plan épargne logement (PEL) et Compte épargne logement (CEL)), les organismes de placement collectif en immobilier (OPCI) et les sociétés civiles de placement en immobilier (SCPI) ne jouissent en effet pas de la même popularité par manque de visibilité sur le marché de l’épargne. En effet, 76 % des Français en 2018 pensaient que ces placements mériteraient d'être plus connus .
Malgré tout, de plus en plus de Français commencent à se tourner vers ces produits d’épargne et on comptait 175 SCPI en 2018. Ces sociétés civiles sont spécialisées dans l'immobilier et offrent un bon rapport rendement/risque. Le montant de capitalisation des SCPI a lui atteint 35,4 milliards d’euros dans les actifs de bureaux sur la même période. L’épargne logement est, elle, en léger recul ces dernières années. En 2018, ils ne sont plus que 30 % à détenir un plan ou un compte épargne logement. Son taux de rémunération en chute libre au cours des dernières années incite en effet les Français à se tourner vers d’autres produits. En outre, la perte d’attrait de certains produits d’épargne du fait de la baisse du niveau de rémunération de ces derniers fait aujourd'hui le jeu de l’épargne immobilière avec ces placements attractifs et diversifiés.