
Deuxième province la plus peuplée du Canada, le Québec a cependant vu sa population évoluée et les pratiques linguistiques se diversifier. C’est désormais un Québec multiculturel, à l’image de sa plus grande ville, Montréal dont l’économie florissante profite à l’ensemble de la province affichant ainsi le deuxième PIB régional du Canada et un taux de chômage aux alentours de 5% avant la pandémie.
Cette immigration fait varier fortement les pratiques linguistiques de la région. Alors que les langues autres que le français et l’anglais étaient très minoritaires au Québec en 1996, c’est devenu le deuxième groupe de langue maternelle le plus parlée, devant l’anglais. Parmi la population immigrée, on retrouve en tête la France et Haïti, deux nations francophones mais également le Maroc, l’Algérie ou la Chine. Même si la France reste l’une des origines ethniques la plus commune au Québec, les Québécois sont majoritairement des Canadiens qui ont au fil de l’histoire immigrés dans la province en y adoptant progressivement le français. On dénombrait également en 2016, près de 350.000 autochtones, issues des nations amérindiennes comme les Hurons ou les inuits dans le nord de la région.
Ces secteurs sont très demandeurs en main-d’œuvre. Le Canada et le Québec font d’ailleurs régulièrement des campagnes d’appel aux travailleurs étrangers. De nombreuses campagnes de communication sont d’ailleurs organisées avec des pays partenaires comme la France afin d’attirer des candidats à l’immigration. Le quasi plein emploi a permis de faire augmenter nettement les salaires, notamment pour les travailleurs précaires, sous contrat horaire et le Québécois ont vu leurs revenus presque doublés en vingt ans.
Fort de cette nouvelle prospérité économique soutenue en partie par l’afflux de la main-d'oeuvre étrangère, le gouvernement du Québec va cependant devoir employer de nouvelle stratégie pour inciter les nouveaux arrivant à choisir le français plutôt que l’anglais comme langue de communication quotidienne.
Population du Québec
On dénombrait plus de 8,5 millions de Québécois en 2021. La province bénéficie d’un dynamisme démographique constant depuis le début des années 2000. Pourtant, il y a davantage de Québécois quittant la province que de Canadiens venant s’y installer. Le solde migratoire inter province est négatif depuis plus de 20 ans. Un chiffre qui contraste avec l’attrait de la région pour les étrangers, avec des arrivées allant de 44.000 à 56.000 migrants par an sur la période 2003 à 2019.Cette immigration fait varier fortement les pratiques linguistiques de la région. Alors que les langues autres que le français et l’anglais étaient très minoritaires au Québec en 1996, c’est devenu le deuxième groupe de langue maternelle le plus parlée, devant l’anglais. Parmi la population immigrée, on retrouve en tête la France et Haïti, deux nations francophones mais également le Maroc, l’Algérie ou la Chine. Même si la France reste l’une des origines ethniques la plus commune au Québec, les Québécois sont majoritairement des Canadiens qui ont au fil de l’histoire immigrés dans la province en y adoptant progressivement le français. On dénombrait également en 2016, près de 350.000 autochtones, issues des nations amérindiennes comme les Hurons ou les inuits dans le nord de la région.
Le dynamisme économique Québécois
Deuxième province canadienne par son PIB, le Québec est un des pôles économiques du Canada avec la province de l’Ontario et l’Alberta, terre d’extraction des sables bitumineux. En 2019, le PIB du Québec s’élevait à 377 milliards de dollars canadiens, une somme en augmentation constante depuis 2000. L’industrie et l’immobilier étaient les principaux secteurs de création de richesses dans la province francophone.Ces secteurs sont très demandeurs en main-d’œuvre. Le Canada et le Québec font d’ailleurs régulièrement des campagnes d’appel aux travailleurs étrangers. De nombreuses campagnes de communication sont d’ailleurs organisées avec des pays partenaires comme la France afin d’attirer des candidats à l’immigration. Le quasi plein emploi a permis de faire augmenter nettement les salaires, notamment pour les travailleurs précaires, sous contrat horaire et le Québécois ont vu leurs revenus presque doublés en vingt ans.
Fort de cette nouvelle prospérité économique soutenue en partie par l’afflux de la main-d'oeuvre étrangère, le gouvernement du Québec va cependant devoir employer de nouvelle stratégie pour inciter les nouveaux arrivant à choisir le français plutôt que l’anglais comme langue de communication quotidienne.