
Étant la troisième économie de l’Europe, et l’un des principaux partenaires de la France, l’Italie dispose d’atouts importants. En effet, son endettement privé est faible et sa situation géographique fait de ce territoire, un endroit parfait pour les accords commerciaux. Pour toutes ces raisons, la France n’a past hésité à renforcer ses liens économiques et politiques avec l’Italie. L'Hexagone est son deuxième partenaire à l’importation, ce qui représente presque 9 % des importations totales et, en ce qui concerne les exportations, la France s’est classé également au deuxième rang – environ 10 % des exportations italiennes sont envoyées en France. C'est à partir de 2012 que l’Italie a enregistré un excédent de sa balance commerciale par rapport au déficit de 35 milliards de dollars que le pays a dû affronter une année avant.
Mais, comme dit le dicton, tout ce qui brille n’est pas or. De nos jours, la situation économique italienne s’affaiblit et l’endettement public n’inverse pas la tendance. Le poids de la dette publique était importante en 2015 (113,3 % du PIB) et l’une des plus élevées après celle de la Grèce. D’un autre côté, le produit intérieur brut italien n’a guère retrouvé son niveau d'avant crise et n’a enregistré aucune croissance par rapport à 2015.
Il est vrai que l’Italie se retrouve désormais confrontée à de lourds enjeux, tant politiques qu’économiques, qui ne permettent pas d’envisager un futur certain, mais il faudra attendre l’évolution des marchés et l’encadrement européen pour rendre un verdict définitif.