
L’Espagne et l’Europe sont, de fait et de droit, un très bon exemple de cette liaison économique. Le pays des Ibères avait un déficit public supérieur à la limite autorisée (à savoir de 3 % au-dessus de son produit intérieur brut (PIB) en 2015), ainsi qu'une dette publique de plus de 100 %. L’Union européenne a annoncé de possibles amandes et même une suspension de son accès aux fonds européens si il n’arrivait pas à réduire ce déficit. De ce fait, l’Espagne devra faire de son mieux pour atteindre la limite autorisée dans deux ans.
Grâce à la bienveillance de Bruxelles, l’Espagne a bénéficié de plus de temps pour faire en sorte que le pays se relève. Le territoire doit encore trouver de la stabilité après dix mois de blocage politique. Le 31 octobre 2016, Mariano Rajoy a finalement prêté serment sur la Constitution espagnole et le 3 novembre a annoncé la composition de son nouveau gouvernement. Il est de la responsabilité de ce cabinet de réduire le taux de chômage chez les 46 millions d’habitants du territoire espagnol. Avec un taux supérieur à 22 % depuis 2015, l’état ibérique reste l’un des pays les plus touchés dans l’Union européenne. Finalement, et afin de renforcer le commerce extérieur espagnol, de nouveaux accords devraient être conclus avec des marchés tiers, notamment l’Amérique et l’Asie.
L’Espagne est un pays pleinement européiste. L’appartenance à l’Union coïncide avec une transformation forte de l’économie et de la politique espagnole. Ces dernières années, la résolution de la crise a été la priorité dans la zone euro et, pour ce faire, l’Espagne a soutenu toutes les mesures susceptibles de renforcer la croissance et l’intégration économique.