
Aujourd'hui, le marché s'est développé et plusieurs voies en France et dans d'autres pays d'Europe continentale sont réservées à cette pratique. Selon les villes, ces voies sont appelées « véloroutes » ou « voies vertes » et sont aménagées pour tenir les vélos à l'écart des grands flux de circulation motorisée, tout en empruntant des itinéraires touristiques. Ces chemins donnent également accès à des campings, qui sont les premiers modes d'hébergement des cyclotouristes, mais aussi des commerces, des zones de loisirs ou tout autre équipement dédié au tourisme.
Selon le profil du cyclotouriste, la distance parcourue par jour en 2017 variait de 68 kilomètres pour les « sportifs » à 63 kilomètres pour les « itinérants ». Pendant leur voyage, les méthodes pour s'informer du parcours à suivre diffèrent également en fonction des personnes qui utiliseront plutôt les signalisations (62 %) ou les cartes (68 %), mais d'autres préfèrent se référer aux recommandations trouvées sur Internet (35 %). Les sites internet dédiés au cyclotourisme, comme celui de la Fédération Française de Cyclotourisme, sont les premiers supports utilisés par les amateurs (67 %) pour se préparer et s'informer avant un voyage. Le séjour dure généralement moins de deux semaines, mais est parfois prolongé par les plus téméraires d'entre eux à plus de cinq semaines, ce qui représentait entre 2009 et 2017 1,3 % des cyclotouristes.
En plus de limiter l'empreinte carbone et écologique, le cyclotourisme est une activité des plus économiques. Sur les 25.200 personnes interrogées par EuroVelo pour une étude sur le tourisme à vélo, près de la moitié des cyclotouristes dépensaient quotidiennement moins de 60 euros.