Les entrepôts et l'entreposage en France - Faits et chiffres
Le marché des entrepôts et des plateformes logistiques (EPL), tel qu'on le connaît aujourd'hui, a connu un essor au cours des dernières années avec la création de l'e-commerce et la pandémie de coronavirus, qui a dynamisé non seulement le secteur du commerce électronique mais aussi celui de la logistique. De nos jours, ces EPL rendent possibles l'entreposage, le stockage et la gestion de marchandises. Indispensables pour la chaîne logistique, ils se servent des dernières technologies pour faciliter les différents processus d'entreposage ou de stockage tels que la réception des marchandises et le stockage des mêmes.
De même, plusieurs sont les classes d'entrepôts existantes en France. Leur classe dépend de leurs usages et du type de marchandises qu'ils stockent. Des critères comme un accès ne traversant pas une agglomération ou un parking poids lourds sont essentiels pour être classés dans la classe A, alors que pour la classe B les critères sont ceux considérés en tant que standards (à titre d'exemple, un système d'extinction aux normes et une détention des autorisations d'exploiter). Si les entrepôts logistiques de classe A et B représentent à peu près la moitié du marché d'entrepôts français, l'autre moitié est composée par les entrepôts de classe C, frigorifiques et de messagerie.
Du 1er au 3e trimestre 2021, la superficie des transactions sur le marché des entrepôts français de classe A était de plus de 2,5 millions de mètres carrés, tandis que celui des autres entrepôts (classes B et C, messageries et entrepôts frigorifiques) s'élevait à plus de 400.000 mètres carrés. Par ailleurs, l'offre existante d'entrepôts dans le pays au 1er octobre 2021 était également supérieur pour les entrepôts de classe A (2,15 millions de mètres carrés) par rapport à l'ensemble des autres classes (1,03 million de mètres carrés) sur la même période.
Concernant la demande placée d'entrepôts logistiques en France, 96 % des Français estimaient qu'il y aura une augmentation de la demande placée des entrepôts du « dernier kilomètre » en 2021, évidemment en raison du boom de l'e-commerce à la suite de la Covid-19.
En 2018, le chiffre d'affaires net du secteur de l'entreposage et du stockage en France montait à plus de 5,5 milliards d'euros, dont 5,1 milliards avaient été générés par l'entreposage et le stockage non frigorifique. Plus de 1.500 entreprises françaises ont réussi à atteindre ces revenus cette année-là. Quant au nombre de personnes employées en ETP par ces entreprises, il était de près de 29.000 la même année.
Les entrepôts et les plateformes logistiques en France
Dans le domaine de la logistique, et plus spécifiquement du transport de marchandises, on différencie deux types d'entrepôts, ceux qui ont moins de 5.000 mètres carrés, aussi appelés du « dernier kilomètre », et ceux qui ont plus de 5.000 mètres carrés. Tandis que le premier désigne l'étape finale de la chaîne logistique, on livre le colis au client, le deuxième est pensé pour héberger une quantité considérable de marchandises durant une période plus ou moins longue et ne désigne qu'une étape intermédiaire. En France, on dénombrait 4.286 EPL de 5.000 mètres carrés ou plus en 2018, dont 1.289 appartenaient au secteur du transport et de l'entreposage.De même, plusieurs sont les classes d'entrepôts existantes en France. Leur classe dépend de leurs usages et du type de marchandises qu'ils stockent. Des critères comme un accès ne traversant pas une agglomération ou un parking poids lourds sont essentiels pour être classés dans la classe A, alors que pour la classe B les critères sont ceux considérés en tant que standards (à titre d'exemple, un système d'extinction aux normes et une détention des autorisations d'exploiter). Si les entrepôts logistiques de classe A et B représentent à peu près la moitié du marché d'entrepôts français, l'autre moitié est composée par les entrepôts de classe C, frigorifiques et de messagerie.
Du 1er au 3e trimestre 2021, la superficie des transactions sur le marché des entrepôts français de classe A était de plus de 2,5 millions de mètres carrés, tandis que celui des autres entrepôts (classes B et C, messageries et entrepôts frigorifiques) s'élevait à plus de 400.000 mètres carrés. Par ailleurs, l'offre existante d'entrepôts dans le pays au 1er octobre 2021 était également supérieur pour les entrepôts de classe A (2,15 millions de mètres carrés) par rapport à l'ensemble des autres classes (1,03 million de mètres carrés) sur la même période.
Concernant la demande placée d'entrepôts logistiques en France, 96 % des Français estimaient qu'il y aura une augmentation de la demande placée des entrepôts du « dernier kilomètre » en 2021, évidemment en raison du boom de l'e-commerce à la suite de la Covid-19.
L'entreposage et le stockage logistiques en France
Alors que le stockage concerne la conservation provisoire ou transitoire des produits, l'entreposage permet d'héberger dans des bâtiments spéciaux (industriels, EPL...) de grandes quantités de marchandises pendant une période plus longue. Cependant, que ce soit un bâtiment destiné à l'entreposage ou au stockage de produits, ils doivent tous veiller sur la sécurité des professionnels qui y travaillent ainsi que des marchandises qu'ils accueillent.En 2018, le chiffre d'affaires net du secteur de l'entreposage et du stockage en France montait à plus de 5,5 milliards d'euros, dont 5,1 milliards avaient été générés par l'entreposage et le stockage non frigorifique. Plus de 1.500 entreprises françaises ont réussi à atteindre ces revenus cette année-là. Quant au nombre de personnes employées en ETP par ces entreprises, il était de près de 29.000 la même année.
