Vote FN : ce qui a changé en l'espace de 20 ans
Élection présidentielle
À quatre jours du premier tour de l'élection présidentielle, Emmanuel Macron reste le favori avec 24 % des intentions de vote, comme le révèle le plus récent sondage de Kantar Sofres Onepoint. Marine Le Pen recule d'un point, à 23 %.
La qualification de Marine Le Pen au second tour reste donc probable, contrairement à celle de son père en 2002, qui fut une grande surprise. Comment la motivation des électeurs FN et la perception de leur parti a-t-elle changé au fil des années ? Une étude Ifop pour le JDD s'est penchée sur la question, dévoilant que - comme en 1997 - le vote frontiste reste un vote de colère : 60 % des électeurs FN disent choisir le FN par rejet des autres partis. Cette proportion est toutefois en baisse par rapport à une enquête menée il y a 20 ans - à l'époque, ils étaient 84 % à voter pour Jean-Marie Le Pen par rejet.
Autre constat de cette étude : la stratégie de dédiabolisation de Marine Le Pen semble avoir porté ses fruits car seuls 38 % des électeurs FN estiment que leur parti est raciste en 2017 contre 63 % en 1997.
La qualification de Marine Le Pen au second tour reste donc probable, contrairement à celle de son père en 2002, qui fut une grande surprise. Comment la motivation des électeurs FN et la perception de leur parti a-t-elle changé au fil des années ? Une étude Ifop pour le JDD s'est penchée sur la question, dévoilant que - comme en 1997 - le vote frontiste reste un vote de colère : 60 % des électeurs FN disent choisir le FN par rejet des autres partis. Cette proportion est toutefois en baisse par rapport à une enquête menée il y a 20 ans - à l'époque, ils étaient 84 % à voter pour Jean-Marie Le Pen par rejet.
Autre constat de cette étude : la stratégie de dédiabolisation de Marine Le Pen semble avoir porté ses fruits car seuls 38 % des électeurs FN estiment que leur parti est raciste en 2017 contre 63 % en 1997.