Après une campagne particulièrement mouvementée, les États-Unis s'apprêtent à voter lors d'une élection dont les résultats sont encore très incertains. Si la vice-présidente démocrate Kamala Harris jouissait d'une courte avance sur son adversaire républicain après leur premier débat (durant lequel un Donald Trump plus fantaisiste que jamais avait accusé les démocrates de promouvoir l'infanticide et les immigrants de manger les animaux de compagnie), ce dernier a refermé l'écart.
Comme le montre la moyenne de sondages collectés par RealClear Polling, au 3 novembre, le candidat républicain avait une avance presque négligeable sur son adversaire dans le pays : +0,1 %. Il menait également de très peu dans les « swing states », États pivots décisifs pour l'élection. Il remporterait à cette heure l'Arizona, le Nevada, la Pennsylvanie, la Caroline du Nord et la Géorgie. Harris était quant à elle en tête dans le Wisconsin et le Michigan, avec une marge de moins d'un point de pourcentage.
Si ces résultats s'avéraient exacts, Harris obtiendrait 25 voix électorales dans les « swing states », contre 68 pour Donald Trump, et ces voix pourraient être décisives dans le résultat de l'élection.