Les dons affluent de toutes parts

Dès le lendemain de l‘incendie qui a frappé la cathédrale Notre-Dame de Paris, les promesses de dons pour la reconstruction de l’édifice ont commencé à affluer de toutes parts : mécènes privés, entreprises, collectivités publiques et autres collectes de financement participatif. Si la durée exacte des travaux de rénovation n’est pas encore connue, l’ampleur des dégâts constatés est impressionnante. L’intégralité de la charpente en bois d’origine, surnommée « la forêt » en raison des quelques 1 300 chênes qui ont été utilisés pour sa construction, est partie en fumée, tout comme la célèbre flèche érigée par Viollet-le-Duc en 1859.
Mardi soir, la totalité des promesses de don avoisinait déjà les 800 millions d’euros et le seuil du milliard pourrait être atteint. Parmi les principaux donateurs, on retrouve les sociétés et grandes fortunes françaises : LVMH, L’Oréal, la famille Pinault ou encore la Fondation Total. Pour les entreprises, ces dons pourraient donner droit à des allégements fiscaux au titre de la loi sur le mécénat. Du côté des collectivités publiques, la ville de Paris et la région Île-de-France ont annoncé une aide respective de 50 millions et 10 millions d’euros. Plusieurs autres communes et collectivités françaises participeront financièrement à l’effort de reconstruction. Enfin, on note à ce jour deux dons particulièrement importants en provenance de l’étranger : la milliardaire brésilienne Lily Safra (10 millions d’euros) ainsi que l’homme d’affaire américain Henry Kravis et sa femme (8,8 millions d’euros).