Italie après le référendum
Les banques italiennes sous pression
Le non des Italiens à la réforme constitutionnelle était attendu mais il a néanmoins été mal accueilli sur les marchés. L'incertitude créée par la démission de Matteo Renzi a pesé sur les banques italiennes, déjà sous pression depuis le début de l'année.
En effet, les banques italiennes ploient sous les crédits douteux, qui ont quasiment triplé depuis 2008, comme l'indique une étude de la Banque Mondiale.
La valeur de ces crédits a elle aussi fortement augmenté, passant de 84 milliards en 2008 à près de 360 milliards d'euros en 2016.
Description
Ce graphique montre le % de crédits douteux et leur valeur en milliards d'euros des banques italiennes de 2008 à 2015.