Télécommunications
WhatsApp ne parvient pas à s'imposer aux États-Unis
D'après les prévisions du Forum économique mondial, détaillées dans leur récent rapport sur les risques mondiaux (Global Risks Report 2024), la désinformation et la mésinformation représentent le risque le plus important auquel l'humanité va faire face au cours des deux prochaines années. Le Forum économique mondial prévoit ainsi que la désinformation va prendre à l'avenir des formes plus personnalisées afin de mieux cibler des groupes spécifiques, et elle sera de plus en plus diffusée via des services de messagerie tels que WhatsApp ou WeChat.
Alors que Facebook a été pointé du doigt pour son rôle dans les élections américaines de 2016, WhatsApp a également été cité ces dernières années pour avoir été utilisé comme outil de diffusion lors d'élection. D'après le magazine canadien Vice, ce fût par exemple le cas lors des élections indiennes de 2019.
Comme le détaille notre infographie, qui se base sur des données récoltées par Statista dans le cadre des Consumer Insights, WhatsApp est très populaire dans un grand nombre des pays étudiés, particulièrement en Afrique du Sud, au Brésil ou au Mexique, où le service de messagerie était régulièrement utilisé par plus de 90 % des répondants. En Europe, WhatsApp était également utilisé par une large majorité des personnes interrogées en Allemagne, en Suisse ou au Royaume-Uni, ainsi qu'en France : nos compatriotes étaient en effet deux tiers à dire s'en servir régulièrement. La plateforme était cependant beaucoup moins populaire aux États-Unis, où les utilisateurs de smartphones disaient lui préférer Facebook Messenger (81 %). Par ailleurs, en Chine, où WhatsApp n'est pas autorisé, 87 % des personnes interrogées disaient utiliser le concurrent local WeChat, suivi de TenCentQQ avec 43 % et de DingTalk avec 42 %.
Description
Cette infographie détaille la part des personnes disant utiliser régulièrement WhatsApp dans une sélection de pays.