Les Français les plus (et les moins) attachés à leur région

Une vaste étude conduite par Elabe pour l'Institut Montaigne analyse les contrastes territoriaux en France afin de comprendre les dynamiques qui impactent la cohésion sociale dans l'Hexagone. L'analyse des résultats révèle une France scindée en quatre groupes : les "affranchis" qui vivent majoritairement en milieu urbain et n'ont pas d'attaches particulières au territoire, les "enracinés" qui ont choisi leur lieu de vie et qui y sont attachés, les "assignés" qui sont coincés par leur situation financière sur des territoires qu'ils aimeraient quitter et les "sur le fil" dont la situation est intermédiaire et pourrait à terme rejoindre une des trois catégories précédemment citées.
En se penchant sur les attaches territoriales des personnes interrogées selon les régions où elles résident, on remarque de fortes disparités régionales. Ainsi, les Bretons sont de loin les plus attachés à leur région (77 %). Ils sont suivis par les habitants de Provence-Alpes-Côte d'Azur et de Corse (67 %), qui ont été regroupés dans cette étude. Sans trop de surprises, ce sont les Franciliens, plus cosmopolites et enclin à la mobilité, qui sont les moins attachés à leur région (44 %).