Rejets de gaz à effet de serre
Mobilité électrique : un impact à géométrie variable
Les ventes de véhicules électriques ont progressé de 60 % dans le monde entre 2016 et 2017, dépassant le million d'unités vendues dont la moitié sur le marché chinois. C'est ce que révèle la dernière étude de l'Observatoire Cetelem.
Mais comme le montre notre graphique, si le véhicule électrique est bien souvent considéré comme écologiquement propre parce qu'il n'émet pas de gaz à effet de serre du "réservoir à la roue", cela peut être bien différent si l'on tient compte des émissions liées à la production d'électricité alimentant les batteries. En Chine, où plus de 70 % du mix énergétique est encore composé d'énergies fossiles, les véhicules électriques émettent au final plus de gaz à effet de serre que les voitures à moteur thermique. En effet, toujours d'après cette étude, un véhicule électrique dont l'énergie proviendrait intégralement du charbon émet au final plus de dioxyde de carbone qu'un moteur thermique diesel si l'on tient compte du bilan carbone du "puits à la roue". En Norvège et en France, où l'électricité est essentiellement hydraulique et nucléaire, les véhicules électriques ont en revanche un réel impact positif sur les émissions de dioxyde de carbone.
Description
Ce graphique montre l'impact sur le climat des voitures électriques par pays en 2015, selon le mix énergétique.