Taux de syndicalisation
Les Français désertent les syndicats
Le taux de syndicalisation des travailleurs est en chute libre dans la plupart des économies développées. D'après les dernières données communiquées par l'OCDE, la part des travailleurs adhérant à une organisation syndicale dans les pays membres est tombée de 30 % en 1985 à 16 % de nos jours.
Paradoxe du syndicalisme français, bien que les syndicats soient généralement bien implantés dans les entreprises en France, ces derniers comptent très peu d'adhérents comparés aux autres pays de l'OCDE. Ainsi, d'après l'organisation internationale, le taux de syndicalisation au sein de la population active française était de 7,9 % en 2016 (dernier chiffre disponible). C'est le troisième taux le syndicalisation le plus faible de l'OCDE derrière la Lituanie (7,7 %) et l'Estonie (4,7 %). Les pays qui comptent le plus de travailleurs syndiqués sont l'Islande (90,4 %), le Danemark (67,2 %) ou encore la Suède (66,1 %).
Ces comparaisons internationales ont cependant des limites, liées notamment aux différences d'histoire et de culture syndicale entre les pays. Dans les pays scandinaves, l'appartenance du salarié à un syndicat professionnel conditionne par exemple l'accès de celui-ci à certains droits sociaux.
Description
Ce graphique montre la part de la population active adhérant à un syndicat dans une sélection de pays de l'OCDE en 2018 (ou dernière année disponible).