Le lait végétal, un lait à « faibles émissions »

Célébrée chaque année le 22 août, la Journée mondiale du lait végétal a été créée en 2017 pour sensibiliser aux avantages environnementaux et sanitaires des alternatives au lait laitier d'origine animale. Elle encourage par exemple les consommateurs à explorer la variété des options à base de plantes, telles que le lait d'amande, de soja, d'avoine et de riz, qui sont plus digestes pour de nombreuses personnes, en particulier celles qui sont intolérantes au lactose, et qui ont un impact environnemental plus faible. Cette journée s'inscrit ainsi dans le cadre d'un mouvement plus large visant à promouvoir des choix alimentaires plus durables et plus respectueux de l'environnement.

Le lait de vache a une empreinte écologique importante, principalement en raison du méthane produit par les vaches, un puissant gaz à effet de serre. En outre, l'élevage de vaches laitières nécessite d'importantes ressources en terre, en eau et en énergie, ce qui ajoute encore à l'empreinte carbone élevée du lait. Selon une étude menée par Michael Clark et al. et publiée en 2022, la production d'un litre de lait laitier entraîne l'émission d'environ 3,7 kg d'équivalent CO2.

Les alternatives végétales au lait, telles que le lait d'amande, d'avoine, de soja et de riz, ont une empreinte carbone beaucoup plus faible. Selon Clark et al, ces alternatives émettent entre 0,45 kg (lait d'avoine) et 1,44 kg (lait de riz) d'équivalent CO2 par litre, ce qui les rend beaucoup plus durables. En choisissant des laits végétaux, les consommateurs peuvent réduire considérablement leurs émissions de gaz à effet de serre, contribuant ainsi à l'atténuation du changement climatique et à la réduction de l'impact environnemental de la consommation alimentaire.

Retrouvez la version anglaise de ce texte de Felix Richter en cliquant ici.