Le décret anti-immigration visant l’Iran, l’Irak, la Libye, la Somalie, le Soudan, la Syrie et le Yémen a été justifié par Trump par la menace terroriste que ferait planer les ressortissants de ces pays sur les États-Unis. Pourtant, les résultats d’une étude de la New America Foundation soulignent que les attaques terroristes djihadistes commises depuis le 11-Septembre sont en majorité le fait de citoyens américains ou de résidents permanents.
Près de la moitié des personnes impliquées dans des actes terroristes sont en effet nées américaines et 84 ont été naturalisées. Au total, plus de 80 % des inculpés étaient citoyens américains ou bien résidents permanents. Seuls 11 détenaient un visa de non-immigration, 15 étaient des réfugiés et 8 se trouvaient illégalement aux États-Unis.
Face à ce constat, interdire de territoire les populations en provenance de certains pays à majorité musulmane au titre de la sécurité semble bien vain.
Qui sont les terroristes qui menacent les États-Unis ?
Description
Ce graphique indique le statut des personnes mêlées à des actes terroristes djihadistes aux États-Unis depuis le 11/09.
