L'influenceur et militant d'extrême-droite Charlie Kirk (31 ans) a été abattu, mercredi 10 septembre, alors qu'il prenait la parole lors d'un événement dans une université de l'Utah. Charlie Kirk était un allié du président américain Donald Trump et le fondateur de Turning Point USA, un mouvement étudiant conservateur. Le suspect présumé, Tyler Robinson, a été interpellé le lendemain. Dans une déclaration, le président américain Donald Trump a d'abord imputé la responsabilité de la mort de Kirk à la « gauche radicale », mais rien dans le profil de Tyler Robinson ne semble corroborer cette thèse : les motivations du jeune homme, qui a grandi dans une famille conservatrice de l'Utah, restent aujourd'hui encore très floues. Cette fusillade s'ajoute à une liste croissante d'incidents de violence politique aux États-Unis, faisant écho à l'incident survenu l'année dernière, lorsque Donald Trump avait échappé à une tentative d'assassinat lors d'un meeting en Pennsylvanie.
Malgré le profond clivage qui existe aujourd'hui dans le paysage politique des États-Unis, un récent sondage YouGov montre que la majorité des américains ne tolèrent pas ces actes de violence politique. Des 2 623 adultes interrogés dans le cadre de l'enquête, seuls 11 % estimaient que la violence politique peut être justifiée dans certains cas, tandis que 72 % déclaraient qu'elle n'est jamais acceptable. Comme le montre notre infographie, les américains s'accordaient également sur le fait que la violence politique aux États-Unis est un problème : 87 % des personnes interrogées déclaraient qu'elle représentait au moins un problème moyen, tandis que seulement 1 % déclaraient qu'il ne s'agissait pas du tout d'un problème et 5 % pas vraiment un problème.




















