Les calculs tirés d'une étude publiée hier dans le rapport « L'État de la sécurité alimentaire et de la nutrition dans le monde » de l'Organisation pour l'alimentation et l'agriculture des Nations unies (FAO) montrent pourquoi il reste globalement difficile de manger sainement. Comme le montrent ces données, à l'échelle mondiale, l'alimentation saine coûte en moyenne bien plus cher que la malbouffe. Sur la base du prix médian par kilocalorie mesuré en 2021, les légumes étaient en moyenne neuf fois plus chers que les féculents, alors que l'on pouvait acheter la même quantité de calories dans des aliments ultra-transformés ou des confiseries pour seulement deux à trois fois le prix. Ainsi, ramenés au même nombre de calories, les fruits et légumes étaient en moyenne deux à trois fois plus chers que les produits ultra-transformés ou les confiseries.
Toujours selon ces calculs, si les aliments transformés étaient un peu plus coûteux que les aliments non transformés et peu transformés, ces deux catégories d'aliments étaient cependant plus chères que les aliments ultra-transformés, dont les propriétés nutritionnelles sont pourtant globalement bien moins avantageuses. Enfin, les légumineuses, les noix et les graines constituent de leur côté une source d'alimentation plutôt saine et peu coûteuse, leur prix moyen à quantité comparable de calories n'étant que 1,8 fois supérieur à celui d'aliments riches en amidon comme le pain, les pommes de terre ou le riz.



















