Après avoir connu un choc brutal au début de la pandémie, les places financières mondiales ont globalement repris des couleurs ces derniers mois. Le baromètre du marché français, le CAC 40, a retrouvé le seuil des 5000 points en juin dernier et oscille autour de cette valeur depuis. Portée par les performances des places américaines et les efforts menés dans la recherche d’un traitement contre le Covid-19, la Bourse de Paris observait même un nouveau rebond ce lundi.
Bien qu'inédites au vu de leur soudaineté, avec une baisse de 37 % en l'espace d'un mois seulement (entre le 19 février et le 18 mars), les pertes de capitalisation boursière engendrées par la crise du coronavirus restent à l'heure actuelle moins élevées que celles des principaux krachs boursiers du XXIe siècle. Celui de 2001-2002 (bulle Internet, 11 septembre) avait vu le CAC 40 fondre de 65 % sur une période d'environ deux ans et demi, alors que la crise financière de 2008 l'avait fait plonger de 59 % sur près de deux ans.
Bien entendu, l'atmosphère plutôt positive qui règne actuellement sur les marchés financiers ne doit pas faire croire qu'une rechute n'est plus d'actualité, notamment dans un contexte où beaucoup d'incertitudes demeurent sur l'impact de la crise. Comme le montre notre infographie, le CAC 40 a joué au yoyo à plusieurs reprises lors des précédentes périodes de récession.