Une soixantaine de dirigeants mondiaux se sont retrouvés aujourd'hui à New York pour le sommet de l'ONU sur le climat afin d'insuffler un nouvel élan à l'accord de Paris. Les grand absents de ces discussions sont les États-Unis, le Brésil et l'Australie qui n'ont pas souhaité participer. En marge de ce sommet, le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) s'apprête à dévoiler mercredi un nouveau rapport sur les océans et la cryosphère.
D'après des extraits obtenus par l'AFP, le document s'inquiète de l'accélération de la fonte des glaces, de la hausse des océans et décrit les dangers sous-jacents pour les sociétés humaines. Les experts tablent ainsi sur une élévation du niveau des mers comprise entre 40 cm et 80 cm d'ici à 2100, selon si l'on se place dans un scénario de réchauffement global optimiste (+ 2°C) ou en phase avec la trajectoire actuelle (entre + 3°C et + 4°C). Les zones côtières densément peuplées seront directement menacées et 280 millions de personnes pourraient déjà être affectées dans le scénario le plus optimiste.
Comme le montre notre graphique, issu des observations satellitaires de la NASA, le niveau moyen des océans a déjà augmenté de près de 10 centimètres depuis 1993. On observe également une nette tendance à l'accélération avec une élévation en hausse de 30 % entre la décennie 1993-2003 et la décennie 2009-2019.
Rapport du GIEC
La montée des océans s'accélère

Description
Ce graphique présente les observations satellitaires de la hausse moyenne du niveau de la mer depuis 1993, en centimètres par rapport au zéro de référence.